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 VIVA PORTUGAL MEDIA

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Gwenny
Fait son p'tit bout de ch'min
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Gwenny


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MessageSujet: VIVA PORTUGAL MEDIA   VIVA PORTUGAL MEDIA Icon_minitimeMar 22 Nov - 16:45

Et oui ! Certain de vous ne seront pas étonné de voir un de mes posts consacrés au PORTUGAL ! Mais l'enjeu cette fois est important !

Le texte qui suit est tiré d'un journal publié en France et consacré aux Portugal. Ce journal s'appelle PORTUGAL MEDIA. Malheureusement il est en grande difficulté car il a dû changer de nom suite aux attaques graves portées par le journal français L'EXPRESS car il avait eut l'idée au départ de s'appeler PORTUGAL EXPRESS sans vouloir en aucun cas porter préjudice au journal français.

Le texte qui suit est long mais intéressant, il vous explique sa situation !

Portugal Express était né dans la douleur. L’idée de ce journal avait surgi en 2003 comme une alternative au chômage pour deux ex-employés de la multinationale ST-Microelectronics qui allait fermer ses portes à Rennes. L’idée d’un journal digne de ce nom, professionnel, ouvert, tolérant, profondément européen qui s’adresse aussi bien aux Portugais et lusophones – ils sont près d’un million en France – qu’aux très nombreux amis français qui s’intéressent au Portugal.
Avec le soutien de la dite multinationale, d’entrepreneurs portugais de la région de Rennes et de quelques amis l’idée a pris forme. L’entreprise Portugal Media voyait le jour en août 2004, après un long parcours du combattant.
Début novembre la petite équipe (8 personnes) se mettait en place. Le 8 décembre 2004, un nouveau journal voyait le jour. Un journal, mais aussi un site internet et un service d’informations par SMS.
Il a fait l’unanimité, tant auprès des professionnels de la presse que, et surtout, auprès des lecteurs qui l’ont eu entre les mains.

Épée de Damoclès

Le 08 décembre 2004 arrivait à la rédaction à Paris, en même temps que des messages de félicitations, un fax terrible en provenance des avocats du groupe Express Expansion, qui édite notamment le magazine L’Express. L’attaque était brutale, impressionnante, et, à nos yeux, complètement disproportionnée. On nous accusait de tout, y compris des griefs infamants : contrefaçon, concurrence déloyale, (etc.). Et on nous réclamait, entre autres, 150 000 euros, la fermeture du site internet, le retrait du journal des kiosques, l’extinction du titre du journal. Rien que cela !
Pendant des mois, le temps que la justice tranche, nous avons vécu avec cette menace qu’il fallait prendre au sérieux, tant la puissance de ce groupe, sous le giron de Dassault, est énorme. Pendant des mois, nous avons vécu avec la peur de voire détruite la jolie petite entreprise que nous venions de créer. La peur d’engager des actions de promotion à la hauteur. Ces actions étaient pourtant vitales. Le journal était bien accueilli. Restait à le faire connaître.
Malgré ce coup de massue, le joli «canard» suivait son chemin. Alfredo avait troqué sa combinaison d’opérateur ST contre son plus beau costume de «responsable des ventes», Philippe avait échappé, lui aussi, au chômage et menait d’une main de maître son chantier de «responsable technique». Et João-Luis conduisait, tant bien que mal, la petite rédaction qui réussissait chaque semaine un exploit : sortir un journal de 32 à 40 pages, élégant, complet, et, à tout point de vue, plein de promesses.
Du travail de «pros». Il fallait les voir à l’œuvre, ces journalistes fils d’immigrés manier leur plus belle plume dans des conditions extrêmes ! Il fallait les écouter ces correspondants en province toujours avides de gagner des lignes pour leurs idées d’articles ! Il fallait les entendre, ces journalistes au Portugal pleins d’enthousiasme sur cette expérience «unique au monde» dans la sphère de la presse dite de «l’émigration» !
En février tombent des informations très contradictoires : des ventes en kiosque qui sont bonnes - les meilleures qu’ait jamais réalisées un journal portugais en France -, mais très en deçà de nos projections ; un flux d’abonnements qui progresse sans cesse et laisse augurer un bel avenir ; des annonceurs qui ont attendu que nous fassions nos preuves mais qui se décident à communiquer sur ce support, les uns après les autres.
Le 9 février, le Tribunal de grande instance de Paris rend son ordonnance de référé. Débouté de ses autres demandes, le groupe Express Expansion se voit reconnaître que la marque de notre journal, que nous avions fait déposer six mois avant la parution, peut porter confusion dans l’esprit du public. Nous perdons donc le procès. Portugal Express a quatre mois pour changer de nom. Dans l’impossibilité financière de nous lancer dans une bataille juridique qui pouvait durer des années, nous courbons l’échine et recherchons un accord amiable. Un accord que les avocats vont mettre des mois à conclure. Il ne sera finalement signé que le 19 septembre.

Un nouveau souffle

Pour être tout à fait honnêtes, si le journal en est là aujourd’hui, suspendu à un fil, c’est aussi parce qu’à sa tête des erreurs de navigation ont été commises. Il fallait prendre des mesures drastiques en temps et en heure, qui passaient par de plus grands investissements dans la promotion, et... une «réduction de la toile», comme disent les entrepreneurs. Or, le mot «licenciement» était pour nous un tabou absolu. La non-parution du journal début septembre a aggravé un peu plus une situation financière fragile : Portugal Media a été placée en redressement judiciaire le 21 septembre.
Portugal Media c’est potentiellement une belle PME, qui était toute proche de l’équilibre financier, qui a tout de même réalisé, en 8 mois d’activité, 320 000 euros de chiffre d’affaires, ce sont des lecteurs attachés au journal, des annonceurs qui maintiennent leur confiance. C’est pour cela que ses créateurs veulent se battre.
Des contacts sont en cours avec des investisseurs afin de donner au journal l’impulsion qu’il mérite.
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Gwenny
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MessageSujet: Re: VIVA PORTUGAL MEDIA   VIVA PORTUGAL MEDIA Icon_minitimeMar 22 Nov - 16:48

Voilà ! vous avez eut le courage de le lire je vous en remercie ! J'espère que ce journal survivra !

Merci de m'avoir prêter attention !

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