Le sujet a été plusieurs fois abordé mais demain jeudi c'est la journée consacrée au don d'organes...Don d'organes : une journée pour y réfléchir alors que la pénurie persiste Plus de 4.200 greffes ont été réalisées en 2005 en France, mais la liste d'attente s'est encore allongée, avec près de 7.000 personnes inscrites à la fin de l'an dernier, selon l'Agence de la biomédecine qui invite chacun à dire à ses proches s'il accepte le prélèvement d'organes.
"Chaque année, des familles touchées par le deuil d'un être cher, décédé de façon brutale, se retrouvent dans la situation difficile de ne pas connaître sa position sur le don d'organe, il est donc important que chacun en ait parlé avant en famille", relève l'Agence, à l'occasion de la 6e journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, jeudi.
Si le défunt est inscrit sur le Registre national des personnes refusant le prélèvement d'organes, la famille n'est pas sollicitée. Sinon, le médecin doit s'informer de la volonté de la personne décédée en interrogeant les proches.Dans 70% des cas, la famille s'estime en mesure de donner un feu vert et le prélèvement d'organes peut être réalisé,
un taux qui pourrait être augmenté, si chacun faisait connaître ses souhaits à ses proches.
En 2005, des prélèvements ont été effectués sur un total de 1.371 donneurs (pouvant faire don de plusieurs organes) en état de mort cérébrale, un chiffre en hausse de 6,2% par rapport à 2004. Soit un taux de 22 prélèvements par million d'habitants.
Malgré cette progression, la situation de pénurie persiste. Au total, 4.238 greffes ont pu être pratiquées en 2005 (contre 3.948 en 2004) à partir de prélèvements sur des donneurs en état de mort cérébrale et 246 grâce à des prélèvements (rein, partie du foie) sur des donneurs vivants. Or, près de 12.000 personnes (en liste d'attente fin 2004 ou inscrites en 2005) ont eu besoin d'une greffe l'an dernier et 186 patients sont décédés faute de greffon.
La liste d'attente ne cesse de s'allonger, compte tenu du décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (5.172 en 2005) et le nombre de greffes réalisées. Fin 2004, 6.770 patients figuraient en liste d'attente. Un an plus tard, la liste comptait 6.978 noms.
Variable selon l'organe concerné, le délai d'attente peut atteindre plusieurs années. Une priorité est prévue pour les patients risquant une mort rapide ou les enfants.
Les accidents de la circulation ayant continué à diminuer en 2005, le nombre de prélèvements n'a pu progresser que grâce à un meilleur recensement des donneurs décédés d'un accident vasculaire cérébral ou "attaque".
"Il est possible d'être donneur à plus de 60 ans et de permettre à un malade d'être greffé", souligne l'Agence de la biomédecine précisant que 25% des reins greffés proviennent de donneur de plus de 60 ans.
Le prélèvement ressemble à une opération chirurgicale, sans frais pour la famille, toute incision est refermée et recouverte d'un pansement, avant de restituer à la famille le corps du défunt habillé, précise un guide destiné à aider à parler de ce sujet grave, alors que l'idée de la mort fait peur.
Ce guide "Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches" est distribué dans les pharmacies et les hôpitaux ainsi que par l'intermédiaire de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) et de la Mutualité française. La Fédération française de rugby, aussi associée à la campagne sur le don d'organes, entend informer ses adhérents.
Je voulais dire que c'est vraiment très important de simplement dire "
oui je veux être donneur d'organes si quelque chose m'arrivait", moi je l'ai dit à mes proches, je vous le dis à vous et en plus j'ai ma carte de donneur sur moi
(par contre on ne touche pas à mes yeux, c'est con et tout ce que vous voulez je suis d'accord mais niet pas mes yeux) !!!
Un de mes cousins à pu vivre (malheureusement pas longtemps) grâce au coeur d'un accidenté de la route... et je peux vous dire que vivre grâce à la décision d'un autre ça n'a pas de prix...