scarification

La scarification relève du mal être je pense, et est donc pas comparable au sadomasochiste, puisqu'on peut être très bien dans sa peau et adepte du SM.

"Pour" est un grand mot? il sont "pour" quoi? la généralisation de la scarification, que les spécialiste déclare que c'est bon pour la santé et le moral?

emria a écrit:

ps: j'adore ta blague faut dire faut être VRAIMENT con pour vôter à droite

Fait gaffe, y'a des sucectibles de droite ici v_v

LPA a écrit:

emria a écrit:

ps: j'adore ta blague faut dire faut être VRAIMENT con pour vôter à droite

Fait gaffe, y'a des sucectibles de droite ici v_v

m'en fout royalement tu sais lol!!!!

St@n a écrit:

La scarification relève du mal être je pense, et est donc pas comparable au sadomasochiste, puisqu'on peut être très bien dans sa peau et adepte du SM.

"Pour" est un grand mot? il sont "pour" quoi? la généralisation de la scarification, que les spécialiste déclare que c'est bon pour la santé et le moral?

beu...ils sont pour enfin elle parce que elle trouve que c'est le seul moyen d'exorciser sa colère et sa tristesse... wala mais je trouve ça un peu stupide d'être pour sa faire mal.
et puis il y en à qui voudrait arrêter et d'autre non j'ai un pote qui veut continuer je n'arrives pas à l'en dissuader d'ailleurs

St@n a écrit:

La scarification relève du mal être je pense, et est donc pas comparable au sadomasochiste, puisqu'on peut être très bien dans sa peau et adepte du SM.

Oui je pense que St@n voit juste (et voit Just aussi d'ailleurs...)
La scarification quand elle n'est pas rituelle et donc est le reflet d'un mal être doit être traitée... il faut réinstaurer un dialogue pour exorciser ce mal être... que se soit avec des ami(e)s ou avec des professionnels, mais ne pas laisser cette auto-destruction s'installer et perdurer...

dans le monde occidentale, la scarification n'est pas une pratique ancestrale et coutumière comme pour certaines tribus d'Afrique. APr contre je pense qu'il faut distinguer scarification et automutilation : la scarification est en générale un rite initiatique du passage de l'enfant à l'homme. J'ai vu un reportage sur des personnes qui se faisait scarifier comme d'autres se font tatouer ou percer. La personne demande qu'on lui fasse un motif précis et ce n'est pas lui qui s'en occupe.

L'automutilation montre une angoisse ou un mal être. c'est un signal de détresse comme une tentative de suicide

Tout a fait daccord avec CC et Dorsi!

Je vois pas comment on peut exorciser sa colère et sa tristesse en s'en afligeant davantage sinon......

quand je disais TU dans cette phrase emria c'était pour la generalité , je te jure que sa ne te ciblé pas ,c'était plutot un " toi , la personne qui lis se message"


ps : CC cette blague était vraiment baléze je suis fier de toi , y a pas a dire j'ai une bonne influance sur toi

just a écrit:

ps : CC cette blague était vraiment baléze je suis fier de toi , y a pas a dire j'ai une bonne influance sur toi

J'préfère même pas donner mon avis !!!

Les kaisiens me connaissent assez pour savoir ce que je pourrais en penser !!!

j'ai ma tite idée lol

**No comment vraiment j'pourrais choker ***

lol nan j'ai eu ma dose je croit lol

En faisant une recherche je suis retombée sur ce sujet et je crois que je peux apporter pas mal de réponses.


Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les jeunes peuvent se scarifier.

=> Ils se sentent coupables de quelque chose et veulent se punir. Qu'ils savent que c'est bien ou pas ne change rien. Ils se peuvent pas faire autrement, et s'ils se scarifient pas ils se font vomir ou autre chose de ce genre. Ça ne relève pas toujours de la tentative de suiscide bien que l'envie soit là. Malheureusement ça peut très vite engendrer un cercle vicieux infernal : si la personne sait que ce n'est pas "bien" après l'avoir fait elle s'en veut encore plus, le refait etc.

=> Ils veulent se mutiler pour que les autres s'éloignent. Ils ont vécu quelque chose où ils ont perdu toute confiance en eux et en leur entourage et ne veulent plus qu'on s'approche d'eux, qu'on les regarde. Alors ils se disent que s'ils se défigurent ça marchera.

=> Ils le font pour se "défouler". Aussi surprenant que ça paraisse la scarification est reconnue par de nombreux professionnels et "testeurs" comme le meilleur antidépresseur. Ils se sentent soulagés. Parfois la douleur morale est bien plus dure que la douleur physique, bien plus difficile à supporter. Alors ils préfèrent souffrir physiquement que se sentir mal au plus profond d'eux mêmes.

=> Et la dernière raison que j'ai recensé, il y en a surement d'autres, c'est qu'ils ne controlent plus leur corps. A mon goût c'est le plus grave. Car pour toutes les raisons énoncées précedemment, il y a toujours un moyen d'arrêter la main. Là ils le font sans se rendre compte, sans même y penser. Ils voient la lame ou y pensent, la prennent et se scarifient. Ils se rendent compte que quand c'est trop tard de ce qu'ils ont fait et s'en veulent s'ils avaient décidé d'arrêter. Là ça débauche alors sur le sentiment de culpabilité cité plus haut, surtout s'ils ne savant même pas pourquoi ils l'ont fait.


Je vous rassure, tout ce que je vous ai dit je l'ai découvert en tant qu'amie et confidente (j'ai jamais compris pourquoi on se confait à moi, la plupart du temps on me dit qu'ils en avaient jamais parlé O_o ). Il y a aussi quelque chose que j'ai appris. Ça ne sert à rien de faire des reproches. Les yeux le disent d'eux mêmes. Si on en fait, il faut que ça sorte droit du coeur, et que ce ne soit qu'une ou deux phrases, mais que cette phrase reste gravée au plus profond de la personne concernée. Sinon il faut en parler, tenter de comprendre pourquoi ils l'ont fait, et être là. Ce n'est pas la peine de les faire culpabiliser plus car croyez moi ceux qui le font savent bien souvent que ce n'est pas la meilleure des solutions.

Voilà, vu que ça en intéressait je me suis dit que je pouvais vous dire ce que je savais ^^ Bizoux !

C'était même très intéressant Aurore, je pense que tu dresses un portrait très réaliste de toutes les "motivations" qui peuvent pousser à cet extrème...

^^ Oui mais j'espère un jour être capable d'aider vraiment mes amies qui souffrent...

Aurore a écrit:

Ils le font pour se "défouler". Ils se sentent soulagés. Parfois la douleur morale est bien plus dure que la douleur physique, bien plus difficile à supporter. Alors ils préfèrent souffrir physiquement que se sentir mal au plus profond d'eux mêmes.

Ca, pour l'avoir vécu de très très près, je sais que c'est vrai. Mais leur soulagement n'est que momentané, malheureusement.

On a beau cerner les raisons, les motivations, aider ces personnes relève du défi ultime. Dialogue de sourds la plupart du temps...

La scarification, voilà u sujet que je connais assez bien…

Bon, alors déjà, je parle pas de coutume, de religion, de tradition, de punition, ou de tatouage maori, mais bien du type que se massacre physiquement pour compenser une douleur morale.

Le truc est assez simple en fait, on a mal à la jambe, alors on se pète le bras pour oublier sa jambe. Et sa marche.
Lorsqu’un mec souffre psychologiquement, il peut s’infliger un mal physique, afin d’attirer son attention, c’est aussi simple que ça. La scarification, c’est l’incarnation d’une douleur impalpable, afin de la rendre plus supportable.

Il faut comprendre que c’est un phénomène de mode. À notre époque, il y a autant de jeunes qui souffrent qu’il y a 20 ans. (je parle des jeunes parce que c’est eux qui font généralement l’objet de scar’) Le truc, c’est qu’il y a 20 ans, ils utilisaient d’autres moyens pour passer leurs souffrances.

Faut-il s’en inquiéter ? Oui. Parce que c’est mortel. Mais il existe plusieurs moyen de se scarifier, sa va de l’entaille au couteau de cuisine à la piqûre d’héroïne dans les chiottes d’un bar glauque, en passant par le déclenchement volontaire d’une bagarre dans la rue.
Mais honnêtement, je pense que seules « ses personnes » peuvent se porter secours à elles-mêmes.

par rapport à ta conclusion je crois qu'il faut reprendre la définition de la scarification :

A/ 1. en médecine : Petite incision faite sur la peau ou les muqueuses à l'aide de divers instruments (bistouri, lancette, scarificateur, vaccinostyle) pour produire un écoulement de sang ou de sérosité, pratiquer une vaccination, une cuti-réaction ou pour introduire dans l'épiderme certains produits médicamenteux; opération qui consiste à pratiquer de telles incisions.
Par analogie : écorchure, meurtrissure.

2. en ethnologie [chez certaines peuplades] : incision pratiquée sur la peau afin d'obtenir des cicatrices en relief ou en creux constituant une marque tribale, un rite d'initiation ou répondant seulement à des fins esthétiques.

Donc je ne vois pas en quoi se faire une piqure de blanche ou déclencher une bagarre ont un lien avec la scarification et le fait de s'infliger une douleur. La personne qui se fait un shoot ne s'inflige pas une douleur bien au contraire !!

Peut être vu sur l'angle de l'autodestruction c'est comparable.

mais un drogué, tant qu'il se drogue, n'est pas conscient qu'il se détruit. Là c'est d'un point de vue extérieur !

C'est vrai que c'est sans doute inconscient pour la plupart.

Je pense qu'il y a un stade où il s'en rend compte, qu'il se dégoûte mais qu'il ne peut rien faire tellement la dépendance est forte...
C'est bien décrit dans les livres qui en parle... ou par les médecins qui soignent les addictions (LN tu me manques...).

Mais effectivement la scarification et la drogue sont deux problèmes complètement différents...

un drogué se rend compte qu'il se détruit à partir du moment où il a décidé d'arrêter: et là c'est un très long et très difficile chemin pour arriver à décrocher !

Ben moi je parle pas expérience personnel.
On sait que les drogues sont destructrices, donc en consommer pour se détruire physiquement, afin d’oublier une peine morale, c’est une sorte de scarification.