Expulsion

Environ deux cents personnes, dont soixante-dix enfants, expulsées du squat de Cachan (Val-de-Marne), campaient toujours hier dans le gymnase prêté par la mairie. Pour la plupart des Ivoiriens, les ex-squatters, qui refusent les solutions d'urgence en hôtel, se disaient prêts à lutter pour obtenir un relogement durable et la régularisation des sans-papiers.
Devant une tente dressée par des bénévoles dans le gymnase Belle-Image, Bamba, père de famille ivoirien de 43 ans, a décidé de rester : «La préfecture m'a proposé, comme aux autres, un hébergement de dix jours. Mais j'ai refusé. Car que nous serait-il arrivé après ces dix jours ?» Bamba, qui est sans papiers, s'est installé fin 2003 dans le squat de Cachan, une cité universitaire désaffectée qu'occupaient, jusqu'à leur expulsion jeudi dernier, des centaines de personnes.
Selon la Cimade (centre oecuménique d'entraide), trente et un ex-squatters ont été transférés vendredi dans des centres de rétention de la région parisienne. Dix, placés au centre de Vincennes, ont été présentés samedi à un juge parisien qui a prolongé la rétention administrative de six d'entre eux et annulé quatre procédures pour vices de forme. Au tribunal de Meaux, quinze autres sans-papiers, placés au centre du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), ont vu leur rétention prolongée. La préfecture du Val-de-Marne a déjà pris des arrêtés de reconduite à la frontière à leur encontre.
La situation semblait ainsi bloquée. Alors que les ex-squatters et les associations de soutien estiment que les hébergements en hôtel sont «inadaptés, trop précaires et éloignés», la préfecture du Val-de-Marne a annoncé qu'elle n'était «pas prête à faire de nouvelles propositions». Désormais pour elle, les solutions sont du ressort des associations et de la mairie, qui considère au contraire que c'est à la préfecture de rouvrir les négociations.
Pour le maire PS Jean-Yves le Bouillonnec, venu sur place samedi, la mairie a mis à disposition le gymnase pour trois jours «dans un souci humanitaire, et c'est à la préfecture de trouver un nouveau lieu pour restaurer la confiance avec les ex-squatters».


Je trouve que ce n'est pas une solution de déloger les gens d'un squat (d'accord la sécurité est pourri et il faut les portéger) pour les loger dans des chambres d'hôtels : c'est très dur de vivre ds une chambre d'hôtel qd on est une famille, il n'y a pas de lieu pour cuisiner par ex et ensuite, ça coute extremement cher : une chambre si on compte en moyennne 45 euros revient à 1395 euros par mois !!!!! de quoi payer un loyer d'un appartement. Je ne comprends pas que la mairi n'arrive pas à trouver des logements même privés pour loger ces personnes

je pense qu'atravers cette exemple on retombe sur le debat de l'imigration choisi et de la politique du gouvernement qui est de plus en plus dur envers les imigrées !

maintenant chacun a son avis sur le sujet , pour ma part je retiendrais les propos d'un economiste dans l'émission "mots croisés" qui disait que ces mesures et loi n'était ni plus ni moin une façon cacher de "draguer" un certaine catégorie d'élécteur a l'approche des élections !

il aurait fallu s'occuper de ces gens au début qd ils sont arrivés, on en serait pas là aujourd'hui !!

Sarko fait le ménage !!! mais parmi les squatteurs, certains sont en situation régulière donc on devrait les reloger ds de vrais logements

C'est sur que sur l'immigration, la France ne peut pas recevoir tout le monde

Par contre il y a aussi un autre problème : pourquoi on a laissé des gens squattaient ce batiment ; il y aurait du avoir des mesures dés que les premiers squatteurs se sont installés

Citation :

Par contre il y a aussi un autre problème : pourquoi on a laissé des gens squattaient ce batiment ; il y aurait du avoir des mesures dés que les premiers squatteurs se sont installés

ca revient a poser la question pourquoi il y a de l'immigration et pourquoi on a rien fait au debut !

la réponse est simple pour les deux question parce que au debut sa arrangait bien tout le monde !

aujourd'hui encors heureusement qu'il y a des imigrées pour certains boulot ingrat dont personne ne veut !

les squatteurs ne sont pas forcément des immigrés en situation irrégulière !!!!

c'est sur que pour certains boulots il n'y a plus que les immigrés qui veulent les faire

les squatteurs ne sont pas forcément des immigrés en situation irrégulière !!!!

mais dans quelle monde vis tu dorsi ? si toi aussi tu as vu les images des expulsion tu sais de quoi il en retourne !

y'a des familles qui vivent ds des taudis parce qu'ils sot noirs ou africain et que personne ne veut leur louer d'appartement !!!!

non je suis d'accord avec toi et je trouve aberant qu'on profite de la précarité des gents pour se mettre en avant sur la scéne politique car ces gents sa fait un moment qu'ils sont la mais c'est a l'apporche des presidentielle qu'ils sont expulsées !

bah, c'est comme pour la procédure pour la régularisation des familles avec des enfants scolarisés en France, les critères sont très flous.

Je ne te parlais de la mise en scène de l'expulsion et de la liaison avec Sarko, je parlais du fait que des personnes qui ont un boulot, des papiers n'ont pas accès au logement car ils sont noirs. De toute façon, ça devient de plus en plus galère de trouver un logement

encore un sujet qui me révolte.
bien sûr, ces logements étaient très précaires, mais (pardonnez moi si mes propos contiennent quelque chose qui vous choquent) je pense qu'on ne devrait pas les expulser du tout, ni à l'approche des présidentielles, ni à un autre moment. ces gens avaient un toit, une "situation", même précaire, ils avaient une place dans la société, et maintenant ce sont des sans abris qui finiront soit dans un autre squatt, soit dans la rue, franchement, je ne pense pas que ça soit mieux! pourquoi défaire ce qu'on ne peut réparer?

oui c'est vrai que la discrimination envers les immigrées pour les logements , les travails ou les loisirs ( l'entrées en boite par exemple) est important en france et le pire c'est que c'est tellement tabou que tout le monde fait semblant de ne rien voir !

je suis d'accord avec ti krak l'expulsion ne fiat que reporter le probleme, on le traite superficiellement en esperant que ca suffira et finalement on pousse ces gents vers une désociolisation .

du coup il ne sont plus intégré a notre société et cela entraine les probleme que nous connaissons bien ( comunautarisme etc..)

en résumé le reel probleme de notre société selon est le manque d'intégration

de toute façon le problème de l'imigration on en parlé X et X fois et on ne fait pas plus avancer le débat: on tourne lamentablement en rond !!!!

si tu veux j'écris une loi et tu te charges de la faire voter !RrrrRrrrRrrr

Chiche !!!!!

*rendez vous demain 10h devant l'assemblée National sa te va?

J'préfère 11 H !!!

ouai mais sa nous laisse que 3h pour préparer notre baratin avant la scéance de deux heure ! on va peu etre etre un peu juste !

ouais et tu crois que tu auras le temps d'ici demain 11 h d'écrire le texte de loi et de venir sur Paris ??

En tout cas, là moi je vais regarder Grey's anatomy !!!

de meme ! tous façon on est en infériorité a l'assemblée alors sa passera pas alors autant faire quelque chose de cool de son temp :p

clair, ça ça sert à rien de perdre son temps à faire des trucs qui marcheront pas !!!

bin ouai mais si tu le prend comme sa on va lamentablement tourné en rond !

(vangance )

le problème est que si on les laisse ds un squat et qu'il y a un incendie par exemple, on dira ; quoi ils n'ont rien fait, pourquoi les laissé la dedans etc

just a écrit:

bin ouai mais si tu le prend comme sa on va lamentablement tourné en rond !

(vangance )

et qui partait perdant dès le départ !!!

Il y a 10 ans, l'église St Bernard était évacuée

aujourd'hui, les CRS expulsaient les sans-papiers qui occupaient l'église Saint-Bernard, à Paris. «Avec humanité et coeur», disait le ministre de l'Intérieur de l'époque, Jean-Louis Debré. Une décennie plus tard, les CRS ont procédé à l'expulsion des immigrés, en majorité des sans-papiers, qui vivaient dans le plus grand squat de France, à Cachan, en banlieue parisienne. Et le ministre de l'Intérieur du jour, Nicolas Sarkozy, promet une politique d'immigration «ferme et humaine». Plus ça change... Libération a choisi de revenir aujourd'hui sur la saga des sans-papiers dans un numéro exceptionnel, avec un retour sur une histoire d'une actualité encore brûlante. Dans chaque rubrique du journal, nous faisons le portrait de ces hommes et femmes qui, à Saint-Bernard, ont incarné le combat de ces «damnés de la terre» : dix ans plus tard, que sont-ils devenus ? Et nous nous interrogeons sur l'immigration, qui constitue l'un des grands défis auquel les Etats européens, qui y sont tous confrontés, répondent en ordre dispersé. Et nous reproduisons en dernière page la «une» de Libération du 23 août 1996, qui symbolise un combat inachevé pour la dignité.

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/200028.FR.php