Voilà mon petit dernier pour fêter mon arrivée... C'est des petits trucs que j'écris comme ça, au hasard, pendant les heures de cours permanence... Ca m'amuse, mais des avis objectifs, ce serait bien aussi, s'il vous plaît....
Et voilà le tableau : la petite vieille les tripes à l’air, la tête du gamin roule à coté de son ballon, des petits bouts d’un peu tout le monde éparpillés à travers la ruelle, plutôt joyeux, non ? C’est jolie ces peintures, si jolie cette couleur, dommage, sur des murs blanc ça aurait mieux rendu. Des gens crient au loin, ils ont une voix si claire tous. Des claquements font entendre leur chant joyeux dans le crépuscule. Le ciel est tout clair. Un magnifique couché de soleil est à prévoir. Pourquoi louper ça ? Je me relève. Le liquide épais goutte le long de mon corps. Je souris. Mes vêtements sont tellement lourds. Je m’éloigne un peu et admire le tableau dans son ensemble. Ma silhouette semble blanche sur le mur taché. Je m’éloigne gentiment. Une douce euphorie s’empare de moi. C’est amusant de se sentir si léger tout en étant si lourd. Des morceaux se réunissent un peu par tout, ce sont des grappes de bout d’humain, de ferraille et de plastique. J’ai envi de rire. Folle ? Peut être. Mais pas autant que ceux de mon espèce, par qui tout est arrivé. Et moins que toi lecteur, qui poursuit ce récit. Sur quelque pas de danse, je me rapproche de la tour. Devant une boulangerie un chien est attaché. Enfin, supposons que c’est un chien. L’harmonie de sa couleur est relevée par la blancheur de ses côtes. Je continue ma route. Un peu plus loin, le corps d’un homme, piétiné, un peu comme le chien, en plus amusant. Il est enroulé en boule. Sur sa joue on voit nettement une empreinte de pas. Il y a même une oreille d’animal sur sa chaussure. Quelle ironie ! J’arrive à la tour. Je trouve les escaliers et je les monte en courant. Je vais rater le coucher de soleil. Le vent est frai. Mais c’est trop tard. Je m’accoude à la rambarde pour reprendre mon souffle. Il fait déjà sombre. Je lève la tête pour voir des lumières. Elles clignotent, comme des guirlandes lumineuses. Des bruits étranges résonnent parfois. Je l’ai déjà entendu il y a longtemps. A la télévision. Des mitraillettes. Je tourne la tête. Il y en a partout. La fête se calme peu à peu. Les lumières se font de plus en plus rares. De temps en temps, des cris étouffés résonnent dans les immeubles. Puis un corps est jeté par la fenêtre. C’est tellement passionnant. Voir vivre si longtemps, puis en l’espace d’une journée voir mourir. Mon euphorie s’est calmée. Maintenant, j’observe la tragédie un sourire aux lèvres. Le soleil se lève tellement vite que je suis surprise. La lumière monte, monte, monte, monte, monte… Il fait de plus en plus chaud. Ca brule. Sous mes pieds je sens la tour fondre. Des cloques sont formées au bout de mes doigts. Mes mains deviennent de plus en plus foncées. Je vois du rouge. C’est noir.